Avec la croissance constante du secteur du BTP en Europe occidentale et la pénurie de main-d’œuvre locale, de nombreux professionnels roumains du bâtiment partent travailler à l’étranger. Les maçons sont particulièrement recherchés pour leur compétence et leur efficacité. Mais combien gagnent-ils réellement ? Entre promesses alléchantes, réalités administratives et niveau de vie local, voici un tour d’horizon des salaires, charges et conditions de vie des maçons roumains à l’étranger.
1. En France: entre 1 800 € et 2 400 € net/mois
En France, un maçon roumain salarié peut espérer gagner :
- Entre 12 € et 16 € brut de l’heure, selon son expérience et la région
- Soit un salaire net mensuel compris entre 1 800 € et 2 400 € en moyenne (35h/semaine + heures supplémentaires éventuelles)
Deux cas de figure :
- Embauche locale (CDI ou CDD) : le maçon est soumis aux charges sociales françaises, au SMIC, à la convention BTP et bénéficie d’une protection sociale complète.
- Détachement depuis la Roumanie : l’employé reste affilié à la sécurité sociale roumaine, mais l’entreprise doit respecter les conditions françaises sur le salaire minimum, les horaires, l’hygiène et la sécurité.
💡 À noter : les agences sérieuses comme Elite Intérim garantissent des contrats déclarés et conformes.
2. En Allemagne : jusqu’à 3 000 € net mais charges plus élevées
L’Allemagne attire aussi de nombreux ouvriers roumains. Le secteur du bâtiment y est florissant et mieux payé qu’en France.
- Salaire brut horaire : entre 15 € et 20 € brut
- Salaire net : entre 2 000 € et 3 000 € par mois
Cependant, les charges sociales y sont élevées pour les employés en contrat local, et le coût de la vie (logement notamment) peut être un frein.
3. En Belgique, Suisse, Luxembourg : salaires élevés, mais sélection stricte
- Belgique : 14 à 18 € brut/heure – environ 2 300 € net/mois
- Luxembourg : salaire minimum plus élevé (près de 2 400 € brut)
- Suisse : très bien payé (3 500 à 5 000 CHF/mois), mais accès difficile sans permis de travail, et vie chère
Ces pays paient bien, mais la sélection est rigoureuse et les conditions de régularisation plus contraignantes.
⚠️ 4. Les charges à ne pas sous-estimer
Que le maçon roumain soit en contrat local ou en détachement, il y a toujours des frais à anticiper :
- Hébergement : parfois fourni, sinon à charge (de 300 € à 600 € selon le pays)
- Transport : aller-retour Roumanie–Europe de l’Ouest (parfois payé par l’agence)
- Repas, assurance, fiscalité locale
- Charges sociales : soit françaises, soit roumaines en cas de détachement
💡 Un maçon roumain détaché conserve en général ses droits en Roumanie, mais cotise moins localement : c’est avantageux à court terme, mais à surveiller sur le long terme (retraite, santé).
🧱 Conclusion: des opportunités réelles, à condition d’être bien informé
Travailler à l’étranger peut être très rentable pour un maçon roumain, à condition de passer par des circuits fiables comme Elite Intérim, d’avoir un contrat clair, et de connaître les règles fiscales et sociales du pays d’accueil. Le salaire est souvent 2 à 4 fois supérieur à celui perçu en Roumanie, mais les frais de vie et les risques liés à un travail non déclaré ne doivent pas être ignorés.